Jacques Pilet
Réalisation: Frédéric Gonseth
Caméra: Frédéric Gonseth
Son: Catherine Azad
Jacques Pilet débute au Journal de Montreux et à la Feuille d’Avis de Lausanne. Il devient ensuite journaliste à la Télévision Suisse Romande. En 1981 Jacques Pilet se lance dans la grande aventure : L’Hebdo, qu’il quitte néanmoins après 10 ans pour une aventure encore plus novatrice : Le Nouveau Quotidien.
Avec la digitalisation croissante et très rapide des médias, le métier de journaliste est chamboulé. En particulier une tendance discutable est à l’œuvre : celle qui consiste à ne travailler que devant un écran d’ordinateur. Confort trompeur, le journaliste devient un rouage d’une gigantesque machine…
La petite phrase ou le Crime nazi de Payerne
En 1942, un marchand de bétail juif est sauvagement assassiné à Payerne, découpé en morceaux, jeté au lac dans des boilles. 25 ans plus tard, le jeune journaliste Jacques Pilet et le réalisateur Yvan Dalain partent pour un long « Temps Présent » à la recherche des auteurs encore en vie de ce crime nazi.
Lancer des journaux gratuits aura été une grave erreur économique. Mais la presse gratuite semble accentuer encore son rôle néfaste en renonçant à un contenu original, en se contentant d’une simple reprise des offensives de communications people des groupes de communication mondialisés.
Les réflexions de Jacques Pilet sur les changements qui bouleversent le journalisme d'aujourd'hui
Le journalisme n'est pas une recette
Quand, comme Jacques Pilet, on n’a pas été formé dans une école de journalisme ni même à l’Université, mais qu’on parle couramment plusieurs langues et qu’on a effectué des reportages aux quatre coins du monde, on est peu porté à donner des recettes de journalisme.